dimanche 5 mai 2013

Théâtre : "Les cheveux en trois"


Le menu kafkalien de Monsieur Rosello



Le Plat

Le Duo d’encornets à la sétoise
(émincés et farcis)
Avec sa rouille délicieuse
et son riz blanc

Le Dessert
Profiterolles au chocolat

Le Cabaret



L’Ephémère Trio
Aurélie au saxophone, Christophe et Malik à la guitare, trois amis réunis pour un soir, juste pour le plaisir d’un public kafkalien venu nombreux !
Et le plaisir était au rendez-vous ! Les standards du jazz se sont magistralement succédés : Minor Swing, Caravan, Petite Fleur,  Tenor madness, Bei mir bist du schön,  pour n’en citer que quelques-uns.
Les notes s’envolaient avec virtuosité dans un rythme soutenu, sous les doigts experts et le souffle des musiciens complices.
Le public ravi et conquis a largement montré sa satisfaction par des applaudissements nourris et renouvelés.
Un grand merci à nos trois musiciens d’un soir, qui gageons le, ne s’en tiendront pas là !
Et au plaisir de les retrouver au Kaf’kali !

Aurélie







Malik          
Christophe


Quelle soirée mes amis ! Nostalgie ? Non ! Du bonheur à l’état pur, porté  par le jeu des cuivres et des cordes dans un jazz où nous nous reconnaissions tous ! Merci à l’Ephémère Trio! Charlène.

Le Café Littéraire

Le compte rendu d'Alain



Compte rendu de la réunion
du café littéraire
rédigé par Alain Leclercq


2 mai 2013



Kaf'kali « tient salon » sur le thème du roman noir. Le thème fait recette puisque nos invités ont rivalisé d’imagination pour nous dénicher et nous faire découvrir de petites perles en la matière.

Tour de table :

Evelyne nous entraîne dans une atmosphère sordide, un couple qui se déchire jusqu’à une descente aux enfers, et nous dévoile « Le destin de Mr Grump » par Lewinsohn Stanley.

André nous emmène en Espagne dans en environnement religieux pour le livre de Carlos Ruiz Zafon – « Le jeu de l’ange ». Un jeune écrivain aurait-il passé un pacte avec le personnage principal pour écrire un livre en contrepartie d’une fortune ? André nous dévoile qu’à la lecture de ce roman, il est parfois difficile de discerner la réalité de la fiction.

Catherine nous affirme que « Les poètes morts n’écrivent pas de romans policiers » à travers le récit de « Bjorn Larsson » ou la satire sans concession du monde de l’édition, sous couvert d’une enquête policière.

Dominique nous présente « La mort s’invite à Pemberlet » par PD James. Un livre d’atmosphère dans un cadre de vie figé sur ses codes conventionnels.

Jean nous invite à découvrir deux albums de bandes dessinées sur «les aventures extraordinaires d’Adèle Blanc sec » de Tardi. Nous sommes subjugués par la qualité du graphisme et ces albums favorisent un échange nostalgique sur les bandes dessinées de notre jeunesse ; « tout y passe » depuis les pieds nickelés en passant par Tintin et Astérix.

Le voyage de Charlène qui nous emmène aux quatre coins du monde est un véritable enchantement, de la Chine avec ses juges aux coiffes multicolores aux aborigènes qui au cœur du bush résolvent des énigmes policières grâce à des méthodes ancestrales ou encore en Arizona, dans une réserve Navarro mais encore à Bombay, Londres ou Paris, nous ne nous lassons pas de ce tour du monde du roman noir. Charlène note qu’à sa connaissance aucun écrivain Africain ne s’est aventuré dans ce type de littérature. Pourquoi ? La question reste ouverte.

Danièle rend hommage avec émotion à Philippe Dell'Ova écrivain sétois récemment disparu à l’âge de 45 ans qui  devait  être notre  invité  à  Kaf’kali et nous parle de deux de ses ouvrages,
« Une âme assassine », un conte fantastique ou il est proposé à un défunt un curieux marché par une autorité céleste afin de redescendre sur terre.
« Lerouge et Lenoir », un policier aux méthodes peu orthodoxes s’adjoint le concours d’un jeune collègue car, celui-ci ayant étudié au séminaire, lui permettra de mieux appréhender le milieu ecclésiastique où s’est commis un meurtre.

Ces deux romans sont fort élégamment écrits et l’on se dit qu’avec la perte de ce jeune auteur de notre région, la littérature est aujourd’hui privée d’un talent incontestable.

Alain nous parle de violons par « Les violons du roi » de Jean Diwo, un roman historique dans le monde des luthiers italiens du XVII ème siècle et du début du XVIII ème siècle, époque charnière qui voit éclore le violon de concert, le concerto classique et les premiers opéras. Dans la ville de Crémone, ce véritable roman policier nous déroule une enquête digne de nos polices modernes.

Prix littéraire de Montagnac :

Date
Titre
Auteur
8 Novembre 2012
« La liste de mes envies »
Grégoire Delacourt
6 Décembre 2012
« Un Héros »
Félicité Herzog
17 Janvier 2013
« Les 10 enfants que Mme Ming n’a jamais eus »
Eric Emmanuel Schmitt
21 Février 2013
« Pour seul cortège »
Laurent Gaudé
14 Mars 2013
« Heureux les heureux »
Yasmina Reza
11 Avril 2013
« La fenêtre du vent »
Jeanne Bastide
2 Mai 2013
« la grandeur de l’homme »
Jacqueline de Rosnay

Informations diverses :

  • La prochaine réunion de Kaf’kali se tiendra le 13 juin. Ordre du jour :
    • Vote final pour l’Attribution du Prix littéraire de Montagnac
    • Proposition de lectures pour l’été
    • Choix de thèmes pour la rentrée prochaine

Pas de thème cette fois-ci,  mais nous ne doutons pas que nos Kafkalien nous étonneront par leurs lectures éclairées.

  • L’assemblée générale sera réunie le 16 mai. Il est important que tous les adhérents soient présents.

Il est rappelé que les postes de vice président et de trésorier de l’association sont à pouvoir.

Alain LECLERCQ se porte candidat pour le premier, Dominique FRELIN pour le second.




 

Affiche de juin