|
Compte rendu de la réunion
du café littéraire
rédigé par Alain Leclercq
|
Jeudi
7 Novembre 2013
|
Nombreuse assistance pour
ce second café littéraire de la saison sur le thème de la littérature et des
voyages. Le sujet est vaste et a fortement inspiré nos « kaf’kaliens »
Après l’accueil chaleureux de
la Présidente, Alain ouvre la séance par
une revue des prix déjà attribués en cette semaine de rentrée littéraire.
Goncourt
|
Pierre LEMAITRE
|
Au revoir là-haut
|
Renaudot
|
Yan MOIX
|
Naissance
|
Académie Française
|
Ono-dit-bio
|
Plonger
|
Femina
|
Léonora MIANO
|
La saison de l’ombre
|
Décembre
|
Maël RENOUARD
|
La réforme de l’opéra de Pékin
|
Médicis
|
Remise le 12 Novembre
|
|
Interallié
|
Remise le 19 Novembre
|
|
Un débat sur les prix
littéraires suit cette énumération sans bien évidemment, porter de jugement de valeur
sur les ouvrages cités, les prix ayant été attribués trop récemment.
Vient ensuite le tour de
table pour la présentation des ouvrages choisis autour du thème du jour :
Agnès
|
Désert
|
Jean Marie Le Clezio
|
Deux adolescents venus des plateaux du
Haut Atlas, le « Hartani » et une très jeune fille sont
transplantés à Marseille
Source : note d’Agnès.
L'ouvrage de Jean-Marie Le Clézio se compose de deux récits qui alternent
et se succèdent. L'un, qui se déroule dans le désert, s'identifie grâce à une
typographie particulière. Il évoque la migration des "hommes bleus"
chassés du Rio de Oro dans les premières années du XXe siècle par les soldats
français.
Le second récit n'est pas moins tragique.
Lalla, orpheline élevée par sa tante, vit dans un bidonville en marge d'une
cité du Maghreb. Lorsqu'elle a achevé la corvée d'eau, son plaisir est de
gravir la dune, de regarder la mer, ou de monter vers le plateau rocailleux où
les bergers mènent les chèvres.
Source : « Lire – L’express »
Agnès
|
L’été Grec
|
Jacques Lacarrière
|
Cette
terre grecque, Jacques Lacarrière l'a arpentée vingt années, la découvrant pour la première fois en 1947 avec la troupe du Théâtre
antique de la Sorbonne :
« L'essentiel de ce que
j'appris au cours de mon premier voyage, c'est que la Grèce existait toujours.
Il y avait bien ici ou là des ruines, mais il y avait aussi et surtout une
terre qui s'appelait encore la Grèce et qui était peuplée de Grecs.». Cette Grèce est alors en pleine guerre civile
et, tandis qu’il se rend à Delphes, dans la zone tenue par les partisans
communistes, il se sent délivré à jamais. Jacques reviendra dans ce pays tous
les étés jusqu’à la prise du pouvoir par les colonels en 1967 avec son vieux
sac de couchage bleu.
Source : Le nouvel
observateur
Richard
|
Voyage au bout de la nuit
|
Celine
|
Voyage au bout de la nuit est un
récit à la première personne dans lequel le personnage principal, Bardamu. raconte
son expérience de la Première Guerre mondiale, du colonialisme
en Afrique et des États-Unis de l'entre-deux guerres.Bardamu a vu la Grande
Guerre et l'ineptie meurtrière de ses supérieurs dans les tranchées. C'est la
fin de son innocence. C'est aussi le point de départ de sa descente sans retour.
Source : Wikipédia
Eric
|
Le nouveau tour du monde en 80 jours
|
Claude Moussé
|
Sur le modèle de son
illustre prédécesseur Phileas Fogg, l’auteur décrit un tour du monde effectué
dans des conditions les plus proches de l’aventure initiale, c’est à dire en
utilisant les mêmes moyens de transport que ceux utilisés par son illustre
modèle. Le voyage sera couronné de succès malgré de nombreuses péripéties.
Eric
|
La terre n’est qu’un seul pays
|
André Brugiroux
|
Le tour du monde: hier, c’était un exploit.
Aujourd’hui, on le boucle en quelques dizaines d’heures de super-jet, d’hôtel
climatisé en palace. Mais que voit-on ?
André Brugiroux,
lui, voulait connaître les hommes: les 400.000 km qu’il a parcourus autour
du monde, il les a faits, le plus souvent le long des routes. Il a été l’une de
ces silhouettes qui, debout, pouce levé, tentent d’arrêter une voiture. Il a
fait le tour du monde en stop. Cela prend des années. Cela mène de la Terre de
Feu à l’Alaska, du Pakistan à Israël, du Japon à la Finlande. Cela fait un
lourd bagage d’aventures incroyables et surtout de rencontres. Hommes de tous
pays, saisis dans la vérité de leur vie quotidienne. André Brugiroux a compris,
en traçant sa route autour du monde, qu’il cheminait vers une révélation
spirituelle. Il nous la livre au terme de ce grand récit d’aventures qui lui a
fait découvrir que « la terre n’est qu’un seul pays.».
Source :
Site d’André Brugiroux
Eric
|
Histoire véridique de la conquête de la nouvelle Espagne
|
Bernal Diaz del Castillo
|
" Ma vérité voilera ma rudesse... Bernal Diaz del
Castillo, avant d'être le compagnon de tous les instants de Cortés, l'a précédé
dès 1517 sur la terre mexicaine dans deux expéditions. Trente ans plus tard,
sur ses vieux jours, il a rédigé, dans sa riche retraite de Santiago du
Guatemala, le récit de la conquête du Mexique. C'est à dessein qu'il a qualifié
sa relation de " véridique " : il a voulu s'inscrire contre le
caractère trop hagiographique des relations des chroniqueurs précédents - à
commencer par Cortés lui-même. Sa relation est précieuse par la description
détaillée qu'elle donne des deux sociétés en présence : la microsociété des
conquistadores, dont il décrit la vie quotidienne, les ambitions et les
conflits ; et l'immense société américaine, l'Empire aztèque et les peuples qui
l'entourent C'est une vision encore neuve donc, un premier regard que rien n'a
encore terni, une découverte sur un monde qui, déjà, à peine appréhendé par les
nouveau) venus, dévasté, disloqué, disparaît des mémoires. Il y a chez Diaz del
Castillo un débat très moderne sur la valeur des civilisations.
Source :
Amazon
Françoise
|
|
La mort en Arabie
|
Thorkild Hansen
|
Janvier 1761 : cinq Européens
s'embarquent de Copenhague pour Constantinople. De là, ils gagnent Alexandrie
et Suez, puis traversent la mer Rouge. Leur but ultime : un pays inviolé - le
Yémen, qu'à l'époque on appelle encore l'Arabie Heureuse.
Source : « Acte Sud »
Evelyne
|
Voyage au pays des Ze-Ka
|
Julius Margolin
|
C’est la seconde guerre
mondiale, J Margolin est arrêté au cours d’un séjour en Pologne. Traqué par les
nazis en tant que juif et déporté en Sibérie par les soviétiques ; son
calvaire dur cinq années.
Ce livre est un témoignage
irremplaçable sur le goulag, son fonctionnement y est décrit avec minutie. J
Margolin a fait ses études supérieures à Berlin. Son style est d’une grande
fluidité, nourrit par les littératures occidentales. Les idées sont exprimées
avec clarté et force.
Source : Fiche de lecture d’Evelyne
C'est bien une Amérique, sinon
menaçante, du moins hostile dans laquelle va débarquer le héros, Karl Rossmann.
Adolescent, il a été renvoyé du domicile parental pour avoir engrossé une
servante. Naïf et sans ressources, l'immigrant va tenter de se trouver une
place. Pas vraiment le rêve américain.
Protégé
et soudain renvoyé, exploité ou accusé de tous les maux, victime de décisions
arbitraires, Karl se démène dans ce monde incompréhensible où la plupart des
acteurs imposent leur rigidité. Ce Candide en Amérique va, dans une «morale»
nietzschéenne (ce qui ne tue pas rend plus fort), surmonter les embûches pour
repartir vers de nouvelles aventures. Et en découdre avec le monde entier.
Source : »Gouts dYvelines »
André
|
Sur la route
|
Kerouac
|
Dans Sur la route,
le personnage principal, Sal, parcourt les États-Unis
en auto-stop (et se rend également au Mexique)
avec son ami Dean Moriarty, inspiré par Neal Cassady.
Il noue des amitiés informelles, a des expériences amoureuses et des
mésaventures. Le style de vie non-matérialiste des protagonistes (Kerouac
décrit en effet ce roman comme étant « the riotous odyssey of two
American drop-outs, by the drop out who started it all »
(« L'odyssée turbulente de deux marginaux, racontée par le marginal qui a
lancé l'aventure »)) est à l'origine de nombreuses vocations parmi les
écrivains américains et le transforme en mythe vivant. Selon la légende que
Jack Kerouac a forgée lui-même, le roman est écrit en trois semaines, lors de
longues sessions de prose spontanée alors qu'il est travaillé de 1948 à 1957 à
partir de carnets qu’il a sur lui.
Source : Wikipédia
André
|
Œuvres
|
Nicolas Bouvier
|
À quel envoûtement obéit un jeune Suisse bien né, sur
le berceau duquel les fées se sont penchées, pour «prendre la route» à 24 ans,
ses diplômes en poche, en Fiat Topolino, mais sans un sou vaillant et pour un
aller simple ? Il est décidé à en découdre. Avec lui-même, avec la vie et
avec l'écriture. De la Yougoslavie au Japon, c'est dur, mais c'est cette dureté
qu'il recherche : la descente en soi qui peut être illumination ou
descente aux enfers, l'intensité de l'instant et l'ennui qu'il faut meubler
avec des riens. Le pittoresque, l'observation ne sont que des supports à la
quête de soi et à la douleur de l'écriture, mais ils nous valent des portraits
truculents, des récits merveilleux car ce conteur est un enchanteur. Il fait
son miel avec les surprises de la route qui ne sont pas ce que l'on croit.
Ainsi ce corps encombrant qui réclame chaque jour sa pitance et que frappe un
cortège de malarias, de jaunisses à répétitions, sans parler des dents qui
prennent la poudre d'escampette. On s'en va «pour que la route vous plume, vous
rince, vous essore, vous rende comme ces serviettes élimées par les lessives
qu'on vous tend avec un éclat de savon dans les bordels... Sans ce détachement
et cette transparence, comment espérer faire voir ce qu'on a vu ?».
Mission accomplie. Nicolas Bouvier a payé sa livre de chair et bien au-delà, et
son écriture de l'extrême exigence, de l'économie du mot, fait de nous des
visionnaires par procuration auxquels il arrache «des râles de plaisir».
Source :
Amazon
Charlène
|
Les derniers rois de Thulé
|
Jean Malaurie
|
Au cours de plusieurs missions et
hivernages, Jean Malaurie a partagé la vie des derniers Esquimaux (Inuits), au
moment où leur société archaïque était soumise au choc de la modernité. Ce
livre, devenu légendaire, est le premier de la célèbre collection Terre
Humaine créée par Jean Malaurie. C’est le livre le plus diffusé au monde
sur le peuple inuit (plus d’un million de volumes, une vingtaine de
traductions).
« Hivernage de l'auteur dans la
nuit polaire et sa grande intimité avec les Inuit. Chasse à l'ours, au morse;
premier Français à avoir atteint le pôle géomagnétique Nord ; tragédies
polaires, la pensée mythique; la création d'une grande base américaine au cœur
du territoire fait basculer l'histoire des hommes du pôle.
Source : « Biblio Monde »
Jeanne
|
Certaines n’avaient jamais vu la mer
|
Julie Otsuka
|
Ces Japonaises ont tout abandonné au début du
XXe siècle pour épouser aux États-Unis, sur la foi d'un portrait, un inconnu.
Celui dont elles ont tant rêvé, qui va tant les décevoir. Choeur vibrant, leurs
voix s'élèvent pour raconter l'exil : la nuit de noces, les journées aux
champs, la langue revêche, l'humiliation, les joies aussi. Puis le silence de
la guerre. Et l'oubli.
Alain
|
Les secrets de la mer rouge
|
Henry de Monfreid
|
Ecrit en 1931. Henry de Monfreid, trafiquant
d’armes de drogue, espion navigateur de génie, nous embraque pour cette mer
rouge du début de XX ième siècle lieu de tous les dangers, de tous les trafics
de toutes les aventures. Cette corne de l’Afrique haut lieu de l’esclavage, des
civilisations mythiques, de l’aventure pétrolière a toujours été et restera à
jamais le lieu de tous les conflits.
Après avoir débuté comme
mousse sur des voiliers de la Marine Française, Conrad obtiendra son brevet de
capitaine de la marine Royale Anglaise.
Ecrivain de talent, on lui
doit près de vingt romans dont certains ont été portés à l’écran avec succès
dont le fameux « lord Jim ».
Danièle
|
A marche forcée
|
Slavomir Rawicz
|
Sławomir et ses compagnons se sont évadés avec l'aide de la femme du chef
de camp 303. Elle a donné des idées à Rawicz pour l'évasion, lui a procuré une
lame de hache et aussi des sacs pour l'ensemble de ses compagnons d'évasion. Il
y a, parmi l'équipe, soigneusement choisie par le jeune Rawicz, trois Polonais,
un Lituanien, un Letton, un Yougoslave et un Américain. Rawicz est le plus
jeune. Ils ne tardent pas dès les premiers jours de leur fuite à rencontrer une
très jeune femme de dix-sept ans, qui vient de fuir le kolkhoze
où elle était employée. Sur sa supplication, ils décident de l'intégrer à leur
groupe, le meilleur gage en étant qu'elle apporte du bien-être à
« l'expédition ». Ils la considèrent alors comme un porte-bonheur.
Après avoir rejoint la rive orientale du lac Baïkal,
ils traversent le reste de la Bouriatie en longeant le lac pour parvenir à la frontière
mongole qu'ils passent sans encombre, l'Américain en tête, offrant en
« cadeau » des pommes de terre dérobées aux Russes.
La deuxième partie de l'ouvrage est la plus émouvante mais aussi la plus
ouverte à la critique car elle comprend de nombreux trous, inexactitudes et
erreurs, sur lesquels Rawicz ne donnera pas de réponse, refusant de se défendre
face aux attaques de ses détracteurs. Les fugitifs abordent le désert de Gobi,
où deux d'entre eux meurent, dont la jeune Polonaise. Affaiblis, ils atteignent
le Tibet.
Sans cesse affamés durant leur parcours, ils ne se déplacent que le jour car
incapables de se repérer aux étoiles. Ils sont tributaires de la généreuse
hospitalité des Tibétains. L'un des membres du groupe meurt une nuit avant
d'affronter le dernier obstacle, le rempart de l'ouest de l'Himalaya.
Ils réussissent à le franchir mais en perdant de nouveau un compagnon. Les
survivants seront secourus par une patrouille indienne.
Source : Wikipédia
Danièle
|
L’axe des loups
|
Sylvain Tesson
|
De mai 2003 à janvier 2004, l'auteur refait sans moyen
mécanique, le chemin des évadés du livre À marche forcée de Sławomir
Rawicz, dans l'intention de mettre fin à la controverse sur la
véracité du récit].
Pour lui, l’aventure est plausible dans son ensemble mais comporte des
anomalies absolues, comme « dix jours sans boire dans le Gobi »
[Sylvain
Tesson part de Iakoutsk
(Sibérie),
prison sans barrières, peuplée de déportés d'où les évadés s'en remettaient au
« procureur vert ». Il progresse en suivant le lit de la Léna,
parle tout haut et frappe sur sa gamelle pour éloigner les ours. Il traverse tout de
même un marais
en véhicule tout-terrain puis achète un vélo
et parvient à rejoindre le Baïkal.
La nuit, il se réveille toutes les deux heures pour alimenter son feu.
En Mongolie,
il achète un cheval pour parcourir le désert de
Gobi. Il rachète un vélo pour le Gobi chinois. Il traverse le Tibet, parfois à plus de
5 000 m et termine son voyage de huit mois à Calcutta
en Inde,
terme de cet axe des évadés du totalitarisme russe, « l'axe du
loup ».
L'auteur fait part de ses rencontres avec la population, dont certains
descendants probables d'évadés du goulag, tout en livrant des réflexions
personnelles sur la société ou les paysages.
Source : Wikipédia
Danièle
|
Voyage aux pays du coton
|
Erick Orsenna
|
Cette histoire
commence dans la nuit des temps. L'espèce humaine vient de faire connaissance
avec la douceur du coton. Le coton est le porc de la botanique : chez lui, tout
est bon à
prendre. Et c'est ainsi que le coton vêt l'espèce humaine. Il ne s'en tient pas
là : compresses médicales, films photographiques, produits cosmétiques,
insecticides... Pour ceux que ces manipulations angoissent, revenons à notre
mère nature, à la paix des choses simples. Après la récolte, les tiges et les
branches du cotonnier deviendront les litières pour les animaux. Ou bien les
paysans les brûleront, faute de meilleurs combustibles. Voyager, c'est glaner.
Au XVIIIe
siècle, sitôt retrouvée la terre natale,
les navigateurs plantaient les végétaux collectés aux quatre coins du globe
dans un jardin
dit 'des retours'.
Source : « Evene.fr »
***********************
Prochaine
rencontre : jeudi 4 décembre 2013
·
Rendez-vous littéraire : « Pleins
feux sur ZOLA»
·
Soirée cabaret (*) : Ambiance
« Jazzy » avec Lisa et Roger
o
Petite restauration sur place à partir de
20h 30 aux bons soins de l’association « Après dissipation des brumes
matinales »
(*) Réservation conseillée
Maison des associations – 5, allée des Sports – Montagnac
-
|
***********************