LE MUSEE DU DESERT
Samedi
matin 16 juin 8 heures, un groupe de kaf’kaliens
prêts à l’aventure, se retrouvait dans la bonne humeur en haut de l’esplanade
pour un sympathique covoiturage, destination LE MUSEE DU DESERT(*). Une plongée dans
l’univers des camisards en lien avec le thème de notre dernière rencontre
littéraire de l’année.
Soleil
et bonne humeur étaient au rendez-vous et après 1h 30 de route, nous
découvrions le musée du Désert, situé en pleine campagne au Mas Soubeyran
sur la commune de Mialet (30).
La
chance étant également au rendez-vous, nous avons pu suivre avec intérêt les explications
éclairées d’un guide passionné.
L'un des magnifiques vitraux du musée |
Intérieur cévenol |
Une galère |
Ainsi
avons-nous pu découvrir un intérieur cévenol, des bibles et psautiers, des
coupes de communion, des chaires escamotables, des cachettes, des édits, règlements,
arrêts, des moyens de tortures et de persécutions. Une série de peintures aussi des XIXe et XXe siècles de Girardet,
Labouchère, Jeanne Lombard, Max Leenhardt qui ont exprimé leur foi protestante
à travers leurs oeuvres.
Deux
heures plus tard, l’histoire des camisards n’avait plus de secret pour nous,
mais nos estomacs criaient famine !
(*) « Dans
l’histoire du protestantisme français, le Désert est la période qui s’étend de
la Révocation de l’Édit de Nantes par Louis XIV (1685) à l’Édit de Tolérance
(1787), par lequel Louis XVI rendit aux non catholiques leur état civil. Durant
cette période, la résistance des protestants, armée un instant (la guerre des
Camisards), plus longtemps pacifique, toujours périlleuse, fut déterminante
pour le maintien en France de la religion réformée. » (notice proposée
par le Musée du Désert)
A quelques kms de là, "Le Montsauve » - restaurant de cuisine traditionnelle à Générargues - nous accueillait pour un repas sympathique et détendu sous une agréable tonnelle ombragée. Apéritif et vins nous furent gracieusement offerts par le Kaf’kali. Mais malgré les propositions quelque peu insistantes d’un serveur zélé, nous avons tous boudé le « Carthagène » local trop sucré à notre goût !
Une
fois restaurés et reposés, nous avons rejoint la
« Bambouseraie en Cévennes » également
sur la commune de Générargues et proche du Musée du Désert.
« Dès
l'entrée, un sentiment d'immensité. Entre ombre et lumière, séquoias et bambous
géants se dressent en allée royale, la nature se fait cathédrale, un chêne
touche le ciel à 40 m, un magnolia à 35 m, le Vallon si vaste qu'un immense
dragon y trouverait le repos à l'ombre du Ginkgo... Rêveries, flâneries,
découvertes, on oublie les heures dans cet ailleurs en pleine Cévennes. Plus de
1000 variétés de fleurs rares, arbres et plantes remarquables dessinent un
paysage exubérant, parmi les jardins zen et les serres victoriennes, le
labyrinthe mystérieux, Unique en Europe depuis le XIXe siècle, classée parmi
les plus beaux jardins de France, la Bambouseraie est une expérience
monumentale du végétal qui vous ouvre en grand le regard et le coeur. »
Et
nos regards et nos cœurs se sont effectivement ouverts, au gré des allées, au
fil du temps !
Nous
nous sommes quittés avec le sourire, emplis de cette belle journée de culture,
nature et amitié…
Bel
été à tous