Le mot de la Présidente...
Et voilà, cette Première tant attendue, tant préparée, n’est déjà plus ! Et pourtant nous en avons
encore plein les yeux !
Le décor
magnifique d’un vieux cinéma de quartier recrée grâce au talent incroyable de
Patrick
L’entrée avec son tapis rouge, son guichet,
Son petit musée...
La cloche annonçant le début de la séance, le cinéphone, le tampon nettoyeur de disque la Voix de son maître...
La cloche annonçant le début de la séance, le cinéphone, le tampon nettoyeur de disque la Voix de son maître...
Les spectateurs arrivent et découvrent médusés la transformation de la Maison des associations...
Les spectateurs arrivent et découvrent médusés la transformation de la Maison des associations...
La caissière prend son rôle très au sérieux...
La salle
avec ses gradins, le 1er rang de sièges en bois numérotés d’époque, les affiches elles aussi d’époque…
La caissière prend son rôle très au sérieux...
La salle avec ses gradins, le 1er rang de sièges en bois numérotés d’époque, les affiches elles aussi d’époque…
On s'installe
Petit discours d'ouverture...
Bonsoir à tous
Toute l’Equipe du Kaf’kali est ravie de vous accueillir ce soir pour cette Première de Cinéma Paradiso dont la concrétisation lui tenait particulièrement à coeur.
Comme vous le savez, à l’heure actuelle les multiplexes poussent comme des champignons, et les petits cinémas de villages ou de quartiers, démunis face à la concurrence, ont disparu les uns après les autres.
Pourtant le septième Art dès son origine jusqu'aux années d'après guerre, était un art très populaire, et ces petits cinémas avaient pour beaucoup un charme un peu rétro. Mais combien en reste-t-il aujourd'hui ? Celui de Montagnac s’appelait Le Lynx.
Alors la nostalgie aidant, quelques inconditionnels dont Patrick et moi, ont tenté de recréer, ne serait-ce que pour un soir, cette atmosphère que chantait il y a quelques années Eddy Mitchell dans sa dernière séance.
Nous avons pour cela été généreusement aidés par M. DELFO, ancien propriétaire du Lynx et par sa fille Colette, que nous remercions chaleureusement. Ils nous ont en effet spontanément prêté les trésors de ce passé précieusement conservés que vous pourrez retrouver dans le petit musée de l’entrée.
Un grand merci également à tous ceux qui nous ont apporté leur aide amicale et précieuse et tout spécialement un grand bravo à Patrick qui a déployé des talents incroyables de créateur et d’organisateur pour réaliser ce décor magnifique !
Merci aussi à la Municipalité qui a encouragé ce projet un peu fou !
Et maintenant bonne séance à tous !
Les Tex Avery,
Remake du Petit Chaperon Rouge
L’entracte et les ouvreuses
avec leurs grands paniers offrant gracieusement
leur bonbons, caramels et des gobelets de pop corn (un peu de modernité
égarée dans cette ambiance rétro)…
Remake du Petit Chaperon Rouge |
On profite de l'entracte pour redécouvrir les trésors du passé
Et puis... Le Film ! (*)
"Ce film de Jacques Becker qui a donné envie à Jean Paul Gaultier de devenir
couturier. Un bon prétexte pour découvrir en mouvement la véritable mode des
années 1940, créée par Marcel Rochas pour les besoins du film et le mode de
fonctionnement d’une grande maison de couture du temps de son âge d’or.
Une nouvelle
collection, qui prend forme sous nos yeux jusqu’au défilé final. Robes du soir
en jersey à la taille marquée, turbans, vestes épaulées strictement ceinturées,
jupes droites sous le genou, sacs en bandoulière (pratiques pour circuler à
vélo), chaussures à plateformes…"
La robe de mariée apothéose de la collection
Tout y est. Sans
oublier bien sûr l’histoire d’amour sous-jacente et le final qui en a fait secrètement pleurer plus d’un !
La robe de mariée apothéose de la collection |
Le couturier (Raymond Rouleau), le futur mari (Jean Chevrier), la future mariée (Micheline Presle)
Le couturier (Raymond Rouleau), le futur mari (Jean Chevrier), la future mariée (Micheline Presle) |
Une première séance magique, immersion éphémère dans le charme discret d'un passé pas si lointain...
« Les films sont comme le vent, ils
passent… »
(*) Définition
du mot "falbala" développée dans le dictionnaire académique, 1932. Terme
du XVIIème siècle. Probablement emprunté du provençal farbella
« frange, dentelle ». Anciennement bande d’étoffe plissée ou froncée,
ou volant de dentelle, servant à orner le bas d’une robe, d’un rideau.
Aujourd’hui utilisé au pluriel. Ornements prétentieux, excessifs, de mauvais
goût. « Une toilette à falbalas ».
Petit Historique
Ancien cinéma Le Lynx (1950 ~1980)
Il s’appelait Le Lynx…
Lieu magique né aux alentours de 1900 nommé alors le Kursaal.
Il faut imaginer un beau cinéma d’une capacité de 300
places, à salle unique avec un large balcon en gradin qui permettait aux
spectateurs de jouir d’une excellente condition de projection.
Un piano accompagnait les premiers films muets. Le
projectionniste tournait le film à la main et deux projecteurs étaient
nécessaires pour enchaîner les films. Un film représentait quatre à cinq
grosses bobines.
Les films - un film de tête et quelques autres
au goût plus fade ! - passaient une fois puis étaient échangés avec
d’autres communes.
Les séances du samedi soir et du dimanche rythmaient alors
la vie du village.
Les montagnacois, jeunes et moins jeunes, arpentaient
l’esplanade attendant le son de la cloche qui annoncerait le début de la séance.
Une ouvreuse plaçait les gens. Un petit film précédait
la séance. A l’époque les films cassaient et brûlaient souvent, on pouvait
alors voir la pellicule fondre lentement sur l’écran.
Mais le spectacle était aussi dans la salle ! Brouhaha,
réactions vocales, gesticulations accompagnaient la projection. Les jeunes
venaient là pour chahuter et ne se privaient pas de fumer ou de lancer du
balcon, papiers et chewing-gums sur les premiers rangs.
A l’entracte, les spectateurs munis d’une contremarque,
sortaient s’offrir les bonbons ou les glaces qui rencontraient toujours un vif
succès.
Puis le vieux cinéma, à l’instar de ses semblables, a
définitivement tiré son rideau, avec l’arrivée des voitures, de la télévision,
des multiplexes...
La dernière séance s’est refermée sur le film « Orange
mécanique» de Stanley Kubrick en 1980.
Une salle de jeux a remplacé le vieux cinéma du
village. Jeunes et vieux ont gardé pour un temps leur promenade sur l’esplanade,
continué d’acheter les bonbons et les glaces, tout en conservant un regard ému
sur les derniers instants de leur salle de quartier, la marchande de bonbons, la
caissière, le projectionniste, le directeur… Enfants et adolescents aujourd’hui
devenus des adultes se rappellent encore leurs émotions devant le grand écran…
Lieu magique né aux alentours de 1900 nommé alors le Kursaal.
Il faut imaginer un beau cinéma d’une capacité de 300 places, à salle unique avec un large balcon en gradin qui permettait aux spectateurs de jouir d’une excellente condition de projection.
Un piano accompagnait les premiers films muets. Le projectionniste tournait le film à la main et deux projecteurs étaient nécessaires pour enchaîner les films. Un film représentait quatre à cinq grosses bobines.
Les films - un film de tête et quelques autres au goût plus fade ! - passaient une fois puis étaient échangés avec d’autres communes.
Les séances du samedi soir et du dimanche rythmaient alors la vie du village.
Les montagnacois, jeunes et moins jeunes, arpentaient l’esplanade attendant le son de la cloche qui annoncerait le début de la séance.
Une ouvreuse plaçait les gens. Un petit film précédait la séance. A l’époque les films cassaient et brûlaient souvent, on pouvait alors voir la pellicule fondre lentement sur l’écran.
Mais le spectacle était aussi dans la salle ! Brouhaha, réactions vocales, gesticulations accompagnaient la projection. Les jeunes venaient là pour chahuter et ne se privaient pas de fumer ou de lancer du balcon, papiers et chewing-gums sur les premiers rangs.
A l’entracte, les spectateurs munis d’une contremarque, sortaient s’offrir les bonbons ou les glaces qui rencontraient toujours un vif succès.
Il faut imaginer un beau cinéma d’une capacité de 300 places, à salle unique avec un large balcon en gradin qui permettait aux spectateurs de jouir d’une excellente condition de projection.
Un piano accompagnait les premiers films muets. Le projectionniste tournait le film à la main et deux projecteurs étaient nécessaires pour enchaîner les films. Un film représentait quatre à cinq grosses bobines.
Les films - un film de tête et quelques autres au goût plus fade ! - passaient une fois puis étaient échangés avec d’autres communes.
Les séances du samedi soir et du dimanche rythmaient alors la vie du village.
Les montagnacois, jeunes et moins jeunes, arpentaient l’esplanade attendant le son de la cloche qui annoncerait le début de la séance.
Une ouvreuse plaçait les gens. Un petit film précédait la séance. A l’époque les films cassaient et brûlaient souvent, on pouvait alors voir la pellicule fondre lentement sur l’écran.
Mais le spectacle était aussi dans la salle ! Brouhaha, réactions vocales, gesticulations accompagnaient la projection. Les jeunes venaient là pour chahuter et ne se privaient pas de fumer ou de lancer du balcon, papiers et chewing-gums sur les premiers rangs.
A l’entracte, les spectateurs munis d’une contremarque, sortaient s’offrir les bonbons ou les glaces qui rencontraient toujours un vif succès.
Puis le vieux cinéma, à l’instar de ses semblables, a
définitivement tiré son rideau, avec l’arrivée des voitures, de la télévision,
des multiplexes...
La dernière séance s’est refermée sur le film « Orange
mécanique» de Stanley Kubrick en 1980.
Une salle de jeux a remplacé le vieux cinéma du
village. Jeunes et vieux ont gardé pour un temps leur promenade sur l’esplanade,
continué d’acheter les bonbons et les glaces, tout en conservant un regard ému
sur les derniers instants de leur salle de quartier, la marchande de bonbons, la
caissière, le projectionniste, le directeur… Enfants et adolescents aujourd’hui
devenus des adultes se rappellent encore leurs émotions devant le grand écran…
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