Samedi 16 février 2016
Conférence d'Evelyne Tschirhart
Le mot de la Présidente...
Bravo
et merci à Evelyne pour cet énorme travail de recherche et de synthèse.
Un historique très intéressant retraçant l'évolution de la peinture
depuis son origine jusqu'à cet art que l'on dit contemporain. Une
approche sous son aspect mercantile et politisé
incontestable. Un échange final interactif nourri avec un public hélas
trop peu nombreux..."Fontaine" Marcel Duchamp - Centre Pompidou - |
Les enjeux financiers - la cote des oeuvres de l'AC -
« Un cendrier a pour moi autant de valeur que la Pieta de Michel-Ange […] Je veux renouer avec cet art facile, immédiat et amusant que tout le monde comprend. L'esthétique est pour moi un grand facteur discriminant pour les gens. Ils pensent que l'art est au-dessus d'eux, et cela je n'aime pas.» Jeff Koons (le Figaro, 6 octobre 2014)
« Un cendrier a pour moi autant de valeur que la Pieta de Michel-Ange […] Je veux renouer avec cet art facile, immédiat et amusant que tout le monde comprend. L'esthétique est pour moi un grand facteur discriminant pour les gens. Ils pensent que l'art est au-dessus d'eux, et cela je n'aime pas.» Jeff Koons (le Figaro, 6 octobre 2014)
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Caravage "Mort de la Vierge"
- Louvre -
- Louvre -
L'avis des auditeurs
« La conférence était très intéressante, enrichissante et bien documentée. Je regrette cependant le côté partial du discours. » C.
« Merci à Evelyne pour ce travail de recherche et de synthèse effectué pour cette présentation sur l'art contemporain, elle nous a permis de resituer ce mouvement artistique (qu'il plaise ou non) dans l'histoire de l'art.
Kafkali nous offre ces moments culturels au sein du village, que bien des communes peuvent nous envier !!!! » A.
"Le sujet est vaste et la subjectivité de chacun fait que l'on pourrait sans conteste en parler pendant des heures.
Il y
a sans doute aussi mille et une façons d'aborder ce thème. Ainsi, si l'on
occulte l'aspect négatif avéré du côté mercantile et politisé de l'Art contemporain,
peut-être se trouve-t-il parmi ces "artistes" dont les "oeuvres
interpellent", quelques fous géniaux dont on peut reconnaître la fibre créatrice et
que l'on se risquerait pourquoi pas à apprécier ?
Je ne crois pas à la pensée unique et la diversité, même dans l’absurde, est pour moi source de richesse et de fertilité dans ce terreau incroyable de l'inventivité humaine.
Je ne crois pas à la pensée unique et la diversité, même dans l’absurde, est pour moi source de richesse et de fertilité dans ce terreau incroyable de l'inventivité humaine.
Mais
encore bravo à Evelyne Tschirhart pour son implication dans ce travail de fourmi. » D.
Droit de réponse
« … je ne suis pas surprise et je suis d'accord sur un
point : le sujet est vaste, très riche et passionnant. Il était
difficile, voire impossible, de ne pas l'aborder sous son aspect
financier et politique à partir du moment où l'Etat et le marché ont imposé à
la société cette forme unique "d'art" avec tout ce que
cela comporte d'idéologie (critères artistiques) et d'utilisation des impôts du
contribuable. Quant au reste, c'est à dire le goût de chacun, il
n'est interdit à personne d'avoir ses préférences et de considérer
comme appartenant au domaine de l'art des "oeuvres" relevant
de l'art contemporain. Chacun est libre de s'amuser du pont
emballé par Christo ou des colonnes de Buren. … je ne pense
pas qu'il y avait mille façons d'aborder le sujet. Et la pensée unique est celle
que j'ai dénoncée dans la manière d'imposer l'AC comme le seul art valable et
possible.
Je ne cache pas que je préfère la peinture mais mon but, dans cette conférence, était d'analyser les mécanismes et les raisons qui ont conduit à l'AC. » E.T.
Je ne cache pas que je préfère la peinture mais mon but, dans cette conférence, était d'analyser les mécanismes et les raisons qui ont conduit à l'AC. » E.T.
Happy Art - Installation à
Palm Spring en Californie -
(Photo Evelyne Tschirhart 2015) |
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