lundi 6 octobre 2014

CAFE LITTERAIRE DU 2 OCTOBRE 2014




Compte rendu
rédigé par Danièle Gressard

Jeudi
2 octobre 2014

Ce jeudi 2 octobre, le groupe fidèle des kaf’kaliens reprenait le chemin du café littéraire  et se retrouvait avec plaisir pour une nouvelle saison, accueillant au passage de nouveaux adhérents.  
Après une rapide présentation de chacun, rappel du fonctionnement du Kaf’kali, de ses deux activités et de l’existence du blog.
Le Calendrier prévisionnel est  remis à chaque participant.
Puis sont abordées les rubriques habituelles du café littéraire :
 Infos diverses
  • Evènementiel
    • Concours de nouvelles : du 31 octobre 2014 au 31 janvier 2015 sur le thème « La tête ailleurs »
    • Conférence d’Evelyne Tshirhart sur la révolution culturelle en Chine :
4 décembre 2014
    • Salon du Livre 2ème édition : 14 février 2015
    • Sortie de fin d’année : Montolieu village du livre : 26 juin 2015

Questions ? Suggestions ?
Concernant les auteurs modernes qui seront évoqués cette année, la proposition  de lire systématiquement les prix Goncourt et autres prix (pour apprécier et/ou critiquer) n’est pas retenue.

Thème du jour : « Nos livres de l’été »
La parole est donnée à chacun - tps de parole approximatif d’environ 10 minutes -

Marie-Françoise nous parle de :
  • « Purge » de Sofi Oksanen - Cette jeune auteur finlandaise, nous plonge dans une intrigue familiale captivante et poignante qui va réunir deux femmes dans une histoire tragique, violente et douloureuse ...  Un roman intimiste et sombre qui dépeint la violence, la douleur et le chaos d'une page de l'Histoire de l'Estonie qui aspire à être libre.
  • « Courlande » de Jean-Paul Kaufman - Longtemps occupée par les Soviétiques, interdite d'accès jusqu'en 1991, cette contrée des confins bordée par la mer Baltique surgit aujourd'hui intacte avec ses ciels infinis, ses forêts, ses plages désertes et ses châteaux en ruine détenus naguère par les barons baltes, descendants des chevaliers Teutoniques. Poursuivant une très ancienne histoire d'amour, Jean-Paul Kauffmann a succombé à l'attraction de cet ailleurs, dernière écluse entre le monde slave et le monde germanique. Ce récit de voyage est aussi une enquête sur la disparition : il s'agit de retrouver la trace d'une jeune Courlandaise, d'un chercheur de tombes, d'un monarque français... Retrouver aussi un pays, autrefois une anomalie historique, aujourd'hui à la recherche de son âme.
  • « Le livre brisé » de Serge Doubrowski - Serge est un juif français de cinquante ans, marié à une Autrichienne protestante d'une vingtaine d'années et ils vivent en Amérique, zigzaguant entre trois langues, deux continents et ses deux filles à lui... D'emblée, le livre se brise en deux. Roman conjugal, de l'aube éblouie aux zizanies de l'enfer.

Agnès
  • “Constellation” d’Adrien Bosc - Vies croisées de huit ou dix passagers qui se trouvaient dans l’avion  où Marcel Cerdan, la jeune Ginette NEVEU, le duc de Lévis-Mirepoix et d’autres ont trouvé la mort. Documenté mais sans pathos”excessif.    
  • “Et la France  inventa les people “ de l’historien Antoine LILTI – étude ironique sur Rousseau et son bonnet afghan... Voltaire se faisant peindre en train d’enfiler ses culottes et Lord BYRON  “rock star” avant l’heure ...
  • « L’Agenda du Polar an 1999 » - très courtes nouvelles dont une de Fred Vargas.

Françoise
  • « Les muchachas » de Katherine Pancol - Les filles sont partout dans ce roman. Elles mènent la danse. De New York à Paris, de la Bourgogne à Londres ou à Miami. Des filles qui inventent, s’enflamment, aiment. Le même type d'ambiance légère et réaliste que dans ses autres romans.
  • « La liste de mes envies » de Grégoire Delacourt - Lorsque Jocelyne Guerbette, mercière à Arras, découvre qu’elle peut désormais s’offrir tout ce qu’elle veut, elle se pose la question : n’y a-t-il pas beaucoup plus à perdre ?
  • « La fenêtre du vent » de Jeanne Bastide - Années 1840, conquête de l’Algérie. La France mène une “ campagne de pacification ”. Joseph, jeune conscrit, a quitté ses vignes et traversé la Méditerranée. Il s’adapte comme il peut à la vie du casernement mais il lui faut bientôt tenir son rôle dans cette tragédie : détruire les récoltes, piller et brûler les villages, massacrer les populations… Alors Joseph tue. Trop, pour lui. Il s’exprime peu ; les mots restent enfouis et tournent sans cesse dans sa tête. Car si Joseph est secret, c’est qu’il habite aussi un autre ciel où il fait corps avec l’intensité de la lumière, l’immensité du bleu, envoûté par le bruit d’une robe froissée qui s’éloigne… Ambiguïté de la conscience humaine face à l’amour et à la guerre.

Alain
  • « Dans le jardin de la bête » d’Erik Larson - 1933. Sollicité par le président Roosevelt, William E. Dodd accepte d’être le nouvel ambassadeur américain à Berlin. S’il n’est pas diplomate mais historien, il a un solide atout : il est germanophone. Lorsqu’il débarque en Allemagne en juillet, sa femme et ses enfants l’accompagnent. Sa fille, Martha, 24 ans, succombe vite aux charmes du nazisme et plus particulièrement à ceux de Rudolf Diels, le chef de la Gestapo. Au fil des mois, les yeux de W. E. Dodd se dessillent. Il tente d’alerter le département d’Etat américain sur la vraie nature du régime. En vain. Martha, elle, s’éprend d’un espion russe, qui la convainc de mettre ses charmes et ses talents au service de l'Union soviétique. Thriller politique et roman d’espionnage, Dans le jardin de la bête nous introduit dans les coulisses du pouvoir nazi
  • « Le nazi et le psychiatre » de Jack El-Hai - À la fin de la Seconde Guerre mondiale, les hauts responsables nazis sont jugés à Nuremberg. Les Alliés veulent un procès exemplaire. Avant de passer en jugement, chaque prévenu doit être préalablement déclaré sain d'esprit et responsable de ses actes.
    Douglas Kelley, un jeune psychiatre américain, a carte blanche pour étudier le profil psychologique de Hermann Göring et d'autres chefs nazis. Il leur fait passer une
     batterie de tests et s'entretient avec eux pendant des heures. Göring le fascine, au point qu'il poussera son étude au-delà de sa mission initiale. En voulant s'approcher trop près de la bête sa vie bascule.
    Rentré aux États-Unis avant la fin du procès, il emporte avec lui toutes ses notes et ses études sur les chefs nazis. Hanté par son expérience, il se suicide douze ans plus tard en avalant une capsule de cyanure... comme Göring la veille de son exécution.
    Livre dérangeant.

Liliane:
  • Victoria HISLOP : « L'île aux oubliés » - L'été s'achève à Plaka, un village sur la côte nord de la Crète. Alexis, une jeune Anglaise diplômée d'archéologie, a choisi de s'y rendre parce que c'est là que sa mère est née et a vécu jusqu'à ses dix-huit ans. Une terrible découverte attend Alexis qui ignore tout de  l'histoire de sa famille. La jeune femme est bien décidée à lever le voile sur la déchirante destinée de ses aïeules et sur leurs sombres secrets.  Un bouleversant plaidoyer contre l'exclusion.
  •  et « Le fil des souvenirs » - Thessalonique, 1917. Le jour de la naissance de Dimitris Komninos, un terrible incendie ravage la cité, où chrétiens, juifs et musulmans vivaient jusque-là en harmonie. Cinq ans plus tard, à Smyrne, la petite Katerina est arrachée à sa mère en fuyant l'invasion turque.
  • Agnès LEDIG : « Juste avant le bonheur » (Albin Michel - Prix 2013 Maison de la presse) - Des êtres désemparés tentent de réapprendre à vivre et de saisir une deuxième chance.
  • Katherine PANCOL : « Muschachas » (les 3 volumes). Si l’on n'a pas lu les précédents romans on est un peu perdu car plusieurs personnages se retrouvent et cela traîne parfois en longueur.
 « Les yeux jaunes des crocodiles », « Les écureuils de Central Park » étaient plus intéressants.
  • El James : la trilogie « Fifty Shades » : « Cinquante nuances de Grey »  - « Cinquante nuances plus sombres » et « Cinquante nuances plus claires »
Roman très "hot" et libertin.



André
  •   "Les héraultais dans la guerre de 14" par L, JL, G Secondy   Le papillon rouge Ed. 27 rue Général de Gaulle Villeveyrac 34560. Excellent résumé de ce que fut la guerre de 14 pour notre région mais qui donne aussi une idée des actions et des réactions de l'ensemble  des français . Un livre d'histoire clair et accessible à tout le monde, il n'est pas nécessaire d'être un érudit en histoire pour le lire. 
  •  "La route des Flandres" Claude Simon   Editions de Minuit.  Style Nouveau roman  mais  accessible. Le prétexte ( anachronique) : la chevauchée fantastique d'une escouade de cavalerie durant l'invasion de la France en 1940. Les opérations militaires n'apparaissent que d'une manière floue, l'essentiel est ailleurs c'est la juxtaposition  de l'histoire d'un portrait du 18° s et d'une réalité qui a pour vedette le capitaine commandant l'escouade. ( portrait et personnage appartenant à la même famille). Il ne faut pas se laisser rebuter par les phrases de plusieurs pages et, parfois, l'absence de ponctuation et on peut se laisser porter par cette aventure étrange.

Suzy
  • « Charlotte » de David Foënkinos - Ce roman retrace la vie de Charlotte Salomon, artiste peintre allemande. Un long poème, émouvant, pathétique parfois qui évoque une période de notre histoire où il ne faisait pas bon d'être artiste et juif.
  • « Les exilés » de E. M. Remark - Une période noire de notre histoire contemporaine.

Janine
  • « La délicatesse » de David Foënkinos – Légèreté et tendresse.
  • « Terminus mon ange » de Lilian Bathelot - Court et atypique ce roman relève presque autant de la romance que du roman noir même si c’est bien ce dernier qui finit par l’emporter dans d’ultimes chapitres qui voient le rythme s’accélérer en même temps que le train ralentit.
  • « Ceux qui reviennent » Maryline Desbiolles - Dans ce livre touffu la romancière réconcilie les ­vivants et les morts, regarde passer les oies sauvages qui s'envolent aux premiers froids mais reviennent toujours à leur point de départ. Elle imagine un poème, part faire ses courses au supermarché où l'on n'aime pas les Africains, se penche sur des faits divers. Puis elle rêve de « ceux qui reviennent », fantômes et migrants réunis de toute éternité.

Marie-France
  • « Souvenir » de David Foënkinos - Ce roman traite avec un humour inattendu des problèmes graves de la vie. Le narrateur, qui parle à la première personne, rêve d’être écrivain et est… veilleur de nuit dans un hôtel.
  • « Je vais mieux » - David Foënkinos aborde ici avec légèreté des thèmes graves.
Dominique
  • « L’échappée belle » d’Anna Gavalda - Simon, Garance et Lola, trois frères et soeurs devenus grands (vieux ?), s'enfuient d'un mariage de famille qui s'annonce particulièrement éprouvant pour aller rejoindre Vincent, le petit dernier, devenu guide saisonnier dans un château perdu au fin fond de la campagne tourangelle. Oubliant pour quelques heures marmaille, conjoint, divorce, soucis et mondanités, ils vont s'offrir une dernière vraie belle journée d'enfance volée à leur vie d'adulte.
  • « Le maître des illusions » de Donna Tartt - Une intrigue surprenante, aux rebondissements inattendu. D’un réalisme sombre ce roman nous plonge aux limites de la folie, dans l'univers d'une bande de jeunes étudiants désabusés.
  • « L’aubépine rouge » d’Ai Mi - Sur fond de révolution culturelle, l'histoire d'amour impossible entre deux adolescents que tout sépare. Un roman bouleversant, le livre culte de la jeunesse chinoise.
  • « Seul le silence » de R.J. Ellory - Roman de serial killer à la mécanique parfaite et au suspense constant. Puissance de l’écriture et complexité des émotions mises en jeu.

Evelyne
  • « Le rêve brisé de ShanShan » de Sabine Jourdain – Co-écrit par Sabine Jourdain et Sun Shanshan, raconte la vie de ce dernier, de son enfance sous la Révolution culturelle à son choix de devenir dissident. Au-delà des mésaventures individuelles de l'artiste, l'ouvrage permet au lecteur de se plonger dans les dernières décennies d'une Chine en pleine mutation.
Sun Shanshan, dirige l'Institut de Calligraphie et de Peinture chinoises de Montpellier, où il donne ses cours. Son atelier se trouve dans l'Ecusson de Montpellier, rue de la Valfère, à deux pas des magasins de thés réputés de la rue St Guilhem. Il est aussi à l'origine du mouvement de la "Calligraphie libre".

Danièle
  • « L ’amour et les forêts » d’Eric Reinhart – Une pornographie littéraire, un lecteur dupé. Histoire difficilement crédible. Seule la fin peut éventuellement toucher…
  • « Le petit mensonge de Dieu » de  Cyril Massarotto -  Cyril Massarotto fait revivre son héros en le confrontant au plus grand mystère de tous les temps ! Humour, tendresse, émotion se mêlent avec verve et imagination poétique dans un cocktail sympathique et réussi.

Appel à cotisations 2014-2015 :
-        Cotisation annuelle : 15€ pour la saison 2014-2015 – 20€ pour les couples.

Date prochaine rencontre : jeudi 6 novembre
 Lecture libre sur les auteurs chinois en prévision de la conférence du 4 décembre.




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Mais nous ne nous quittons pas tout de suite car cette première rencontre de lannée se poursuit avec la Soirée cabaret « Années 60  » animée par les « Désaccords parfaits » Gilles et Elodie - (8€  adhérents ; 10€ non adhérents). Petite restauration sur place.

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