samedi 17 novembre 2018

RENCONTRES LITTERAIRES DU 10 JANVIER 2019

rencontres littéraires du jeudi 10 janvier 2019


Pour ce premier rendez-vous de la nouvelle année, nos amis kaf’kaliens se sont retrouvés nombreux malgré le froid !

Après les échanges de vœux traditionnels, Jean-Pierre, notre vice-président a rappelé la « Nuit de la Lecture » du samedi 19 janvier, évènement littéraire national récurrent depuis plusieurs années, mis à l’honneur pour la première fois dans notre village à l’initiative du Kaf’kali. La manifestation se déroulera à la médiathèque de 17h à la nuit, en partenariat avec plusieurs associations culturelles de Montagnac, la médiathèque et la municipalité. Cette « rencontre  au clair de lune », prétexte à échange et partage autour du livre, débutera à 15h par une foire aux livres et s’achèvera sur une veillée « scène ouverte », réchauffée par un vin chaud et les surprises d’une auberge espagnole.

Après cela le thème du jour qui portait sur les œuvres de Marguerite Duras en lecture libre, a été abordé. De nombreux romans de l’auteur ayant été repris à l’écran, Jean-Pierre exprime le souhait que le choix des films du Cinéma Paradiso, puisse se faire dans la mesure du possible, en lien avec les thèmes littéraires retenus par le Kaf’kali.
A titre d’information, le Cinéma Paradiso reprendra son activité pour notre plus grand plaisir, dès le 8 mars prochain. Le film choisi en est encore gardé secret par Patrick, notre responsable artistique. Alors chut patience !

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Marguerite Duras
Les romans en question en lecture libre
*Michelle : « Un barrage contre le Pacifique » (1950)
"Les barrages de la mère dans la plaine, c'était le grand malheur et la grande rigolade à la fois, ça dépendait des jours. C'était la grande rigolade du grand malheur. C'était terrible et c'était marrant. Ça dépendait de quel côté on se plaçait, du côté de la mer qui les avait fichus en l'air, ces barrages, d'un seul coup d'un seul, du côté des crabes qui en avaient fait des passoires, ou au contraire, du côté de ceux qui avaient mis six mois à les construire dans l'oubli total des méfaits pourtant certains de la mer et des crabes. Ce qui était étonnant c'était qu'ils avaient été deux cents à oublier ça en se mettant au travail."
Sans être une autobiographie, cet ouvrage a été inspiré à Marguerite Duras par son adolescence en Indochine. La misère. Dur et glauque.
*Roxane et Danièle : « Le marin de Gibraltar » (1952)
Un homme qui veut changer sa vie s'engage sur un bateau. Sur ce bateau il y a une femme qui court le monde à la recherche du marin de Gibraltar qu'elle a aimé et qui a disparu.
L'amour naît entre l'homme qui veut changer sa vie et la femme qui cherche le marin de Gibraltar. Ensemble, ils vont rechercher avec scrupule ce marin disparu. S'ils le trouvent ce sera la fin de leur amour. Étrange contradiction.
Lent, flou, sensation d’inachevé. Le roman suit le rythme des vagues, le rythme de la mer, houle ou calme plat. Le whisky coule à flot. On aime ou on débarque…
*André : « La douleur »
« J'ai retrouvé ce journal dans deux cahiers des armoires bleues de Neauphle-le-Château.
Je n'ai aucun souvenir de l'avoir écrit. Je sais que je l'ai fait, que c'est moi qui l'ai écrit, je reconnais mon écriture et le détail de ce que je raconte, je revois l'endroit, la gare d'Orsay, les trajets, mais je ne me vois pas écrivant ce Journal. Quand l'aurais-je écrit, en quelle année, à quelles heures du jour, dans quelles maisons? Je ne sais plus rien.
Comment ai-je pu écrire cette chose que je ne sais pas encore nommer et qui m'épouvante quand je la relis. Comment ai-je pu de même abandonner ce texte pendant des années dans cette maison de campagne régulièrement inondée en hiver.
La douleur est une des choses les plus importantes de ma vie. Le mot « écrit » ne conviendrait pas. Je me suis trouvée devant des pages régulièrement pleines d'une petite écriture extraordinairement régulière et calme. Je me suis trouvée devant un désordre phénoménal de la pensée et du sentiment auquel je n'ai pas osé toucher et au regard de quoi la littérature m'a fait honte." M.D.
Première œuvre de M.D. Ce roman commence par la fin. L'attente déchirante d'une femme à la fin de la Seconde Guerre mondiale, d’un époux arrêté en 1944 puis déporté à Buchenwald et à Dachaud. Elle a greffé sans le savoir sa propre douleur dans l'espoir. Récit d'un corps qui se vide de sa mort et tente de se rouvrir à la vie. Dialogue impossible entre celle qui a attendu et celui qui est revenu. L’attitude de l’héroïne annonce les contradictions de l’auteur.
Haine et cruauté, douleur de la victime, douleur du bourreau aussi. 
*Josette : « L’amant »
Roman autobiographique, "L'amant" est un troublant récit d'initiation amoureuse. Marguerite Duras alors jeune fille,  y confie sa rencontre sur le bac qui traverse le Mékong avec un rentier chinois d’âge mûr de Saigon. On ressent d’emblée l'attirance physique et la relation passionnée qui s'ensuivra, relation sublimée dans l'Indochine coloniale de l'entre deux guerres, par un environnement extraordinaire.
Une histoire d'amour aussi improbable que magnifique. Une écriture fluide et directe.
*Simone : Extraits d’une interview de Marguerite Duras par Bernard Pivot
Marguerite Duras y livre de nombreux souvenirs éclairants sur son oeuvre : le désir pour ce premier amant, la peur, le racisme, les rapports douloureux avec son frère et sa mère, l'écriture, la politique, la guerre, l'enfance coloniale ou l'alcoolisme.

En CONCLUSION
L’on pourrait dire que Marguerite Duras était une femme de tempérament qui a joué toute sa vie la provocation. Ses écrits, ses prises de position politiques ou sociales ont été en leur temps largement controversés. Il faut cependant reconsidérer son attitude dans le contexte de l’époque. Son œuvre s’inscrit dans la mouvance du nouveau roman ou « anti-roman », une recherche littéraire qui visait à rendre la vie telle qu’elle était, faite de nuances et de contradictions.
Nous avons dans tous les cas largement trouvé matière à débattre dans une ambiance chaleureuse et enthousiaste, celle-ci  sans conteste favorisée par les échanges libres et interactifs de nos rencontres.

Pour clore cette soirée, nous avons joyeusement partagé des nourritures plus terrestres au goût de galette et de cidre !

Prochaines rencontres :
*Samedi 19 janvier : « Nuit de la lecture » à la médiathèque.- (programme sur le blog et les RV DU MOIS)
*Jeudi 14 février : rencontre littéraire sur le thème de « L’amour ! Chez Rimbaud et Baudelaire » - Lecture libre.-
(Pistes de lecture jointes et sur le blog : kafkali34.blogspot.com)


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Marguerite Duras
Auteur commun en lecture libre

Pistes de lecture….

Auteur

Titres

Quelques mots…

 

 

 

 

Marguerite Duras

Les Impudents (1943)

Premier roman autobiographique

La Vie tranquille (1944)

Deuxième roman de Marguerite Duras

Un Barrage contre le Pacifique (1950)

récit de la désillusion indochinoise

Le Marin de Gibraltar (1952)

Une quête du bonheur à la recherche d'une définition de l'amour absolu

Les Petits chevaux de Tarquinia (1953)

Récit des vacances d'un groupe d'amis français, partis dans un village isolé d'Italie

Des journées entières dans les arbres (1954)                                       Adaptation au théâtre

Une mère revient des colonies voir son fils

Le Square (1955)

 

Moderato Cantabile (1958)

Un meurtre a lieu dans un café au-dessus duquel Anne Desbaresdes accompagne son fils à sa leçon de piano

Arrêtés dans un petit village non loin de Madrid, les protagonistes apprennent qu'un meurtre a eu lieu dans la journée
Adapté au cinéma en 2004
Roman écrit à partir de la vision d’une villa isolée dans la forêt, avec vue sur la mer…
Ah ! Ernesto (1971)
Conte pour enfants. L'œuvre la plus méconnue de Marguerite Duras.
Prix Goncourt 1984
La Douleur (1985)
Cahiers de guerre
La Pluie d'été (1990)
Conte pour enfant

et bien d’autres encore à découvrir ou redécouvrir !

RENCONTRES LITTERAIRES DU 13 DECEMBRE 2018

rencontres littéraires du jeudi 13 décembre 2018
 
Cette rencontre est la dernière de cette année 2018 qui fût riche en évènements. La fréquentation en cette fin d’année a été faible du fait de nombreux absents pour maladie ou pour des absences pour causes diverses.
Le dernier thème de cette année portait sur « Les voyages » vaste sujet, qui a d’ailleurs fait l’objet de précédentes rencontres.
Le mois prochain sur une initiative de Danièle, notre responsable de la communication, il est proposé de se retrouver autour d’une galette des rois offerte par Kaf’kali. Afin de prévoir les quantités, merci de nous signaler au moins une semaine avant votre présence éventuelle.

Livres présentés :
* André  « Le fils du dieu de l’orage » - Arto Paasilinna
« Rutja, velu, la stature imposante, se leva. Il portait une cape en fourrure d'ours, une coiffure de plumes de rapace et un gourdin noueux à la ceinture. Il regarda calmement son père et les autres dieux puis dit d'une voix puissante "Je suis prêt à tout. [...] Absolument tout !"» Et c'est ainsi que le fils du dieu de l'Orage descend aujourd'hui du ciel jusqu'en Finlande avec pour mission de reconvertir les Finnois à la vraie foi de leurs ancêtres.
* Evelyne « Parle de Neige » - Lisa See
Lisa See est une auteure américaine d'origine chinoise. Ce livre nous emmène en voyage dans la chine de la fin du 19ème siècle. Il retrace la vie des femmes partagées entre des rites ancestraux et barbares et une certaine finesse et subtilité. La précision des descriptions est sans doute le fruit d'une recherche historique très poussée de la part de l'écrivaine. Mais il interpelle face à notre réalité contemporaine occidentale qui se trouve être à des années lumières de ce monde lointain et totalement dépassé. Intéressant sans plus.
*Jean-Pierre « La longue marche » - Bernard Ollivie
Quelques jours après avoir pris sa retraite (à 60ans) et inconsolable après le décès de sa femme (ses enfants ayant construit leur propre existence) Bernard Ollivier traverse une période de dépression qui le conduira jusqu'à une tentative de suicide.
Il décide alors de partir sur le chemin de Saint-Jacques de Compostelle (2300km) en 1999. Il y reprendra le goût de la vie et y fera des rencontres déterminantes pour son avenir.

A son retour, il prendra deux décisions importantes :
            Se lancer seul et à pied sur la route de la soie d'Istanbul à Xi an en Chine soit 12000km.
Il les effectuera en quatre ans essentiellement à la belle saison afin de pouvoir franchir les hauts cols d'Anatolie et du Pamir (traversée de la Turquie, de l'Iran, du Kurdistan, de Ouzbékistan...)
Ancien journaliste, il fera le récit de son périple dans quatre livres intitulés Longue marche. Il y relate les vertus de la marche propice à la réflexion sur son parcours de vie, ses choix, ses épreuves, ses moments de bonheur...
Cet exploit physique et moral, cette aventure humaine redonne pleinement un sens à son existence. Sur ce chemin semé d'embûches, de tracasseries administratives, de moments de doute et de solitude, de risques d'être détroussé ou attaqué par des kangals, il fera aussi de très belles rencontres, y découvrira des cultures et des coutumes très diverses, le sens de l'accueil et la générosité de certains peuples.
Son récit est aussi une mine de connaissances sur les religions, l'histoire et les enjeux géopolitiques des pays traversés. C'est passionnant !

En 2012, sa compagne Bénédicte lui propose de terminer la route de la soie en partant de Lyon jusqu'à Istanbul soit 3000km (Lyon ayant été un haut lieu de la soie).
Bernard Ollivier a alors 75 ans.
Ils partent donc le 20 août 2013, traversent les Alpes, l'Italie et les Balkans encore marqués par les conflits ethniques et religieux (serbes, croates... chrétiens, musulmans et chrétiens orthodoxes...)
       
   ►Créer une association (Seuil) venant en aide à des adolescents en perte de repères ou délinquants. L'idée est de proposer à ces adolescents une marche de 1800 km sur trois mois afin de les aider à se reconstruire, à exploiter leurs propres ressources, leur volonté, à se dépasser et finalement à restaurer une estime de soi.
Ils doivent être volontaires et accepter de n'avoir ni téléphone, ni tablette...durant tout le périple. Seuil a un agrément de l'Aide Sociale à l'Enfance et de la Justice.
   
    ►J'invite les kaf'kaliens qui veulent en savoir plus à aller sur internet où ils pourront trouver plusieurs interviews de Bernard Ollivier.
 
*Alain     « La relation de voyage » – Cabeza de Vaca
En 1527, une expédition vers la Floride avait comme trésorier « Alvar Nunez Cabeza de Vaca », il fut l’un des quatre survivants de cette expédition. Durant 8 ans, ils vécurent au milieu des indiens exerçant le commerce et le raboutage.
A son retour en Espagne (1537) il écrit un rapport au roi Charles Quint publié en 1552 sous le titre « relation de voyage ».
En 1540, désireux de reprendre l'effort de colonisation de la Floride, il retourne en Amérique, mais cette fois-ci en tant que chef de l'expédition, Cabeza de Vaca apprend que ce poste a été attribué à Hernando de Soto, et se voit confier le gouvernement du Río de la Plata en Amérique du sud.
Il découvre les chutes de l'Iguazú, explore le cours du fleuve Paraguay et soumet quelques tribus indigènes. Il entre rapidement en conflit avec les colons espagnols établis auparavant qui, menés par Domingo Martínez de Irala , rejettent l'autorité du gouverneur et ses projets d'organiser la colonisation du territoire en oubliant de conquérir les chimériques trésors contés par les légendes locales. Les rebelles se soulèvent en 1544 (rébellion des comuneros) et renvoient Cabeza de Vaca en Espagne, accusé d'abus de pouvoir à la suite de la répression des dissidents (comme l'incendie d'Asuncion en 1543). Il arrive à Séville le 2 septembre 1545 ; il est envoyé en prison à Madrid, puis assigné à domicile pendant six ans. Le Conseil des Indes l'envoie en exil à Oran après son jugement, rendu le 18 mars 1551.
Il est gracié huit ans plus tard et vient s'établir à Séville en tant que juge.
Ce récit est extrêmement documenté sur les meurs de tribus rencontrées.

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Prochaine rencontre : Jeudi 11 Janvier 2019 sur le thème de « Marguerite Duras » en lecture libre. (Voir pistes de lecture)

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RENCONTRES LITTERAIRES DU 15 NOVEMBRE 2018


rencontres littéraires du jeudi 15 novembre 2018 

Jean d’Ormesson - Auteur commun en lecture libre
Ce jeudi 15 novembre les kaf’kaliens se sont retrouvés nombreux pour échanger avec enthousiasme sur la volumineuse bibliographie de l’académicien Jean d’Ormesson récemment décédé.
« Jean d’O »  écrivait avec ironie :  
« J'imagine qu'on pourrait dire de moi : il a fait, de l'art de parler pour ne rien dire, un des beaux-arts » !   
Livres présentés :
* Charlène : « Au plaisir de Dieu » (1974)
A travers la vie d'une famille de la noblesse, l'évolution des mentalités et des valeurs tout au long du XXᵉ siècle. Regard lucide et drôle porté sur huit siècles de son histoire familiale. Rien or « Dieu et le Roi ».
*Roxane  et Evelyne : « Comme un chant d’espérance » (2014)
Le rien qui peut être le tout… Sera-t-il le même après notre mort ? Questionnement existentiel. Tout est mystère…
Deux regards complémentaires sur l’ouvrage.
*Françoise : « C’était bien » (2003)
Jean d'Ormesson se retourne sur son passé et sur une vie déjà longue. Regard positif et optimiste.
*Sabine : « Une fête en larmes » (2005)
Entretiens avec une jeune journaliste. « La vie est un rêve sombre et tragique. Elle est très belle et très gaie ».
*Aline/Danièle : « Et moi je vis toujours » (2018)
Il n'y a qu'un seul roman - et nous en sommes à la fois les auteurs et les personnages, l'Histoire. « Tantôt homme, tantôt femme, je suis, vous l'avez déjà deviné, je suis l'espèce humaine et son histoire ... »
L’une a aimé, l’autre pas !
*André : « Du côté de chez Jean » (1978)
Eloge de l’intelligence. Humour décapant. Exercice d'ironie et de finesse. En parlant de lui-même, l'auteur nous parle de nous, d'une plume légère.
*Simone : « Tous les hommes en sont fous » (1986) – Roman (1987)
Suite de la trilogie qui a commencé avec « Le vent du soir ». Le destin des 4 filles O'Shaughness y croisent et se mélangent aux destins des 4 fils Romero.  Fresque romanesque.
*Patrick : lecture de citations de J. D’Ormesson
*Jean-Pierre : « Un jour je m’en irai sans avoir tout dit » (2013)
Jean d’Ormesson parle de son émerveillement pour Marie, l’amour de sa vie, raconte avec humour et ironie parfois quelques histoires de sa famille  dont une partie veut conserver ses traditions et l'autre suit le cours de l'histoire. Il nous fait partager son intérêt pour la vie, les livres, la philosophie, ses idées sur Dieu et sur la mort.
*Alain : « Guide des égarés » (2016)
"Nous ne savons ni pourquoi nous sommes nés ni ce que nous devenons après la mort. Nous sommes tous des égarés… »


Certains kaf’kaliens avaient lu le même livre, ce qui a donné lieu à des échanges très intéressants, voire passionnés, le regard porté par chacun étant parfois très différent !
Mais en conclusion l'immense culture de Jean d'Ormesson, sa légèreté, son charme n’ont cependant pas manqué de nous séduire, à quelques exceptions près !


Prochaines rencontres :

*Dimanche 9 décembre : Marché de Noël sur l’Esplanade. Le Kaf’kali y sera présent.
*Jeudi 13 décembre sur le thème « Récits de voyages  » . Lecture libre –
Pas de pistes de lecture cette fois !!! Le champ des possibles est vaste et la terre féconde !!!
Bonnes recherches et Belles lectures !


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Pistes de lecture….

Auteurs

Titres

Quelques mots…
























Jean d’Ormesson

 

« Une fête, en larmes »     (Pocket)

« Je vous dirais que la vie est un rêve sombre et tragique - et qu'elle est très belle et très gaie. »

« C’est une chose étrange à la fin que le monde »          

« Qu’est-ce que la vie et d’où vient-elle ? Comment fonctionne l’univers ? Pourquoi y a-t-il quelque chose au lieu de rien ? »

« Et moi, je vis toujours »

« Il n'y a qu'un seul roman - et nous en sommes à la fois les auteurs et les personnages : l'Histoire. Tout le reste est imitation, copie, fragments épars, balbutiements. ... »

« Au plaisir de Dieu »         (Folio)

L'évolution des mentalités et valeurs du XXᵉ siècle à travers la vie d'une famille de la noblesse.

« Un amour pour rien »   (Folio)

Récit doux-amer, qui tisse la trame d'un malheur et son envers persistant : un certain bonheur de vivre.

« Garçon de quoi écrire » (Folio)

Entretiens.             "J'imagine qu'on pourrait dire de moi : il a fait, de l'art de parler pour ne rien dire, un des beaux-arts."

« Histoire du juif errant » (Folio)

A Venise, au pied de la Douane de mer, deux jeunes gens qui s'aiment vont écouter un personnage surprenant.

« Presque rien sur presque tout » (Folio)

L'espace et le temps, les molécules et les planètes… Une série de brillantes variations philosophiques où se rencontrent saint Augustin, Woody Allen, Proust et quelques autres.

« Le vagabond qui passe sous une ombrelle trouée » (Folio)

Récit autobiographique. Bilan plein d'humour et de malice.

« Je dirai malgré tout que cette vie fut belle »

Ouvrage autobiographique.  Le titre est inspiré d'un vers du poète Louis Aragon.

« Casimir mène la grand vie » (Folio)

« Mon grand-père aimait le passé.
Moi, j'étais comme tout le monde : je préférais les filles,… »

« C’était bien »                   (Folio)

« Comment diable fait-il pour parler de lui à l'imparfait, … »