mercredi 10 février 2016

CAFE LITTERAIRE DU JEUDI 4 FEVRIER 2016

COMPTE RENDU Rédigé par Evelyne

18h 30 – Accueil des participants

 INFOS  
1 - Compte rendu réunion du 27/01/2016 sur le devenir du Kaf’kali.
      →Maintien des activités :
·        Kfé littéraire : mensuel
·        Cycle de conférences : trimestriel
·        Cinéma Paradiso : trimestriel
         →Appel à propositions

2 - AG le 12 mai : Renouvellement du Bureau       
      Appel à candidatures de :
·         Président
·         Trésorier
·         Secrétaire
les membres actuels ne se représentant pas.

THEME DU JOUR : « Terroir et Littérature Contes et Légendes »
Agnès :
Nous lit un texte qu'elle a écrit : « Le jardin de la France » évocation et souvenirs d'une jeunesse passée sur une île de la Loire.
 « Entre Chalonnes s/Loire et St Florent le Vieil.
Les coutumes des hommes : après le travail après la moisson, ils avaient l'habitude de se détendre en buvant cette  fameuse « fillette » des bords du Layon, rafraîchie parfois dans la Loire même et qui vaut si cher dans les supermarchés à présent.
Évocation aussi de la vie de deux  jeunes ados, dont l'une est la fille d'un fermier pour aller fouler les grappes de raisin dans le « cuvier », ce qui ne se fait plus du tout.
 Évocation enfin de ce jeu de boules angevin où les boules ne sont pas rondes mais aplaties aux coins et de plus cerclées de fer et où le sol de la salle de jeux est en pente « la boule du fort ». Heureux temps qui n'est plus ! »

Danielle :
« Le terroir a la nostalgie de l'enfance. On pourrait parler de Giono, Daudet. Je pense à  Georges Emmanuel Clancier « Le pain noir » à Daniel Crozes, ses romans historiques sur l'Aveyron et le Rouergue. À Georges Patrick Gleize : « l'Auberge des Myrtilles »  - « Le temps en héritage » - « La fille de la fabrique ».

Aline Delran :
Contes pour les enfants « Contes de ma grand-mère » de Cyprienne Detuyat (français et Catalan) – Contes populaires et légendes du Languedoc et du Roussillon.
« Une escarbille dans le coeur » (histoire qui se situe à Montagnac) et « Entre ciel et garrigue » d'Edmond Laroze.
« Carrigo, Canigou » (chants épiques catalan et français.) de Jacint Verdaguer.

André : « Contes et légendes du Languedoc » - Albert Arnaud de Marseillan : « Gens d'Estanhan » (nouvelles sur l'étang de Thau)
Charlène : Nous lit un Conte du Languedoc..

Dominique : Nous parle du Festin de Babette de la romancière Karen Blixen.

Danièle :
« La vie d'un simple »  Émile Guillaumin. Roman de terroir -
Émile Guillaumin est à la fois paysan et écrivain.  Son héros, "Tiennon", jeune agriculteur né en 1823, raconte son destin de fils de paysan - de son enfance à sa mort.
En filigrane, se dessine la vie paysanne de l'époque, le labeur, les foires, les fêtes, la politique (le nouveau droit de vote, - les rouges et les blancs -, républicains contre conservateurs), l'église, la maladie, les relations au sein de la famille, la vie des métayers du 19ème siècle, totalement inféodés à leurs maîtres. Véritable document historique, très agréable à lire.
« L’œil du sorcier »  de Philippe Alfonsi et  Patrick Pesnot – Enquête sur la sorcellerie dans le Berry, menée et relatée par deux journalistes  qui apportent leur propre éclairage en recueillant témoignages et points de vue. Les personnages, dont le docteur Lavaronnière  apparaissent sous des noms d’emprunt mais ont réellement existé.
« Entre ciel et garrigue » d'Edmond Laroze.

Evelyne :
« Voyage dans les Cévennes avec un âne ». Un récit pittoresque d'un grand écrivain Ecossais. Grâce à Modestine, l'ânesse, l'auteur va voyager d'une façon tout à fait originale car c'est l'animal qui donne le tempo, qui ralentit, donnant à son maître l'occasion de voir les paysages d'une autre manière. Avec l'âne, c'est la marche à pied et le temps ralentit. On prend des chemins de traverse, on broute, ça et là, du regard. Cette histoire est aussi un éloge du voyage à pied.

Alain :
Dans les années 1980 : la campagne normande. Une anecdote sur un sort jeté sur un paysan voisin.
Jean Anglade : « les ventres jaunes »
En Auvergne, entre la fin du XIXe et le début du XXe siècle, le monde à la fois dur et attachant des couteliers de Thiers. Les Ventres Jaunes sont la fierté de l'artisanat auvergnat. Ces hommes au savoir-faire unique ont donné à la coutellerie de Thiers sa noblesse et sa renommée internationale. Du même auteur : « Les permissions de Mai »

LA PLUME DU KAF’KALI 
Les tables

« Voici quelques semaines, en consultant le programme du café littéraire je découvrit que nous devions nous intéresser aux services secrets. Curieuse idée, mais, en bon Kafkalien, je décidais de prendre un peu d’avance sur le sujet. Je découvris donc dans les endroits les plus poussiéreux de ma bibliothèque quelques ouvrages qui abordaient le sujet. Je mis à ressentir au fur et à mesure de mes lectures une impression curieuse, ou plutôt une sensation gênante, celle d’être surveillé, observé. Ce malaise allait croissant et par un après-midi pluvieux alors que j’étais plongé dans un article sur les écoutes téléphoniques, en levant les yeux, je compris ! Elle était là devant moi, bien campée sur ses quatre pattes qui m’observait de ses yeux de bois. La table du salon ou plutôt les tables car en fait elles sont partout : à la cuisine, à la salle de séjour, au salon et même au jardin. La nuit, elles se font « de chevet » pour mieux encadrer votre sommeil. Pris d’une certaine angoisse, je me réfugiais dans le seul endroit de la maison à l’abri de ces espionnes, les toilettes. Tentant de retrouver mon calme, je m’installais aussi confortablement que le permettait l’exiguïté du lieu et j’ouvris au hazard le livre que j’avais conservé sous mon bras. Je « tombais » sur la table des matières ». Soudainement mon
angoisse se transforma en colère et, je me précipitais dans la remise pour y prendre une hache afin de débarrasser la maison de toutes ces intruses. Je « terminais », la table à repasser quand deux messieurs vêtus de blanc sont arrivés, ils m’ont fait une piqure est m’on emmené dans un bel endroit où l’on m’a donné une jolie chambre sans table ni aucun autre meuble d’ailleurs. Aujourd’hui je suis très content car le docteur m’a dit que demain on arrêtera les électrochocs.

PS : Si vous rencontrez ma femme qui est fâchée, dites-lui que pour les canaris, c’était un accident quelle idée saugrenue que d’avoir mis leur cage sous la table de la cuisine. Quant à la table du salon qui lui venait de sa grand-mère, dites-lui que je lui en achèterai une autres (pas une grand-mère, une table) ».
- Le locataire de la cellule 6428 -

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Prochaine rencontre : Jeudi 10 mars sur le thème « Les services secrets »
Pistes de lecture et compte rendu sur le blog. Ne pas oublier de laisser sa fiche de lecture à l’issue de chaque rencontre.


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